Adragante

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lundi 30 novembre 2015

Les cinq empêchements

Les cinq empêchements à la pratique de la méditation

Le premier empêchement est le désir sensuel et l'impulsion qui nous font rechercher la satisfaction des sens.

Le second est le mauvais vouloir, la pensée négative, reliées a la colère et a la haine, ce qui inclut le ressentiment et l'envie de vengeance.

Le troisième empêchement est la paresse et l'endormissement, qui sont familiers à chacun de nous.

Le quatrième est l'inquiétude et l'anxiété.

Le dernier est le doute

Ces empêchements sont des formes que prend Mara, la force d’obstruction

L'éveil constant de l'attention

Nous vivons partagé entre deux perspectives. L'une immédiate, de la vie quotidienne inlassablement traversé de conflits, de peurs et d'insécurité. L'autre, lointaine, mais dont nous avons l'intuition d'un monde transcendental ou tout ce confond en une harmonieuse unité. Dans l'intégration de ces deux univers, ce qui nous préocupe essentielement est le mode de sa réalisation.

Être attentif, c'est accepter dans l'instant ce qui se présente dans notre vie intérieurement et extérieurement, et surtout le comprendre d'un point de vue non fragmentaire. La vision global et la compréhension, étant facteurs de transcendance, nous permettent d'unifier c'est deux perspectives séparées.

L'éveil constant de l'attention nous invite à un voyage exaltant se déroulant au fil même de l'existence . L'objet de l’attention peut êtres n'importe quoi, mais il se confond invariablement avec la réalité changeante que nous sommes et devenons d'instants en instants.

Un éléments de notre conditionnement, une émotion, une souffrance réprimé, une joie, etc. Nous nous maintenons dans la pleine réalité de l'ici et maintenant, et l'observons avec soin, ce qui a pour effet de nous en donner une vision clair et profonde.

Et c'est cette vision, conjugué à l'énergie créatrice suscité par le mouvement de l'attention, qui se chargera de brûler à mesure l'indésirable et le superflu, de nous purifier de tout ce qui est étranger à notre être réel qui, seul peut nous apporter la plénitude que nous recherchons.


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